A.A.E.P.G. LA GOUESNIÈRE

   Volontaire pour la Syrie en août 1939, il débarque au Levant puis est envoyé à l'Ile de Chypre avec son unité, le 24e Régiment d'Infanterie Coloniale (devenu ensuite le 1er BIM puis enfin le BIMP). Durant toutes ces années de guerre il participe aux combats qui se déroulent dans le Nord-Est de l'Afrique et au Moyen-Orient

   Lors de la campagne de Libye, son courage et son sang froid sont remarqués car il contribue, à la bataille de Bir-Hakeim en mai et juin 1942, en tant que pointeur antichars à la destruction de nombreux véhicules blindés.

   Le 21 août 1944, à Hyères, lors de l'attaque du Golf Hôtel, il conduit son groupe avec audace et énergie, inculquant son sang-froid à tous ses hommes et contribuant à la conquête de la position.

   Le 9 avril 1945 à Nice, le général de Gaulle inspecte la Division et, lors de la remise de la Croix de la Libération au BIMP, épingle la décoration sur le calot du caporal Pécro, tenant lieu pour l'occasion de fanion.

   Le lendemain, le caporal Pécro commande un groupe de la section de tête de sa compagnie, avec pour but de s'emparer de divers pitons sur le massif de l'Authion. Au moment de franchir la crête du second piton, il est violemment pris à partie par les grenades et le feu des armes individuelles allemandes et tombe mortellement blessé.

   Chevalier de la Légion d'Honneur, Compagnon de la Libération, titulaire de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre 39/45 (3 citations), de la Military Medal (GB) et de la Médaille Commémorative des Services Volontaires dans la France Libre, Joseph Pécro a été inhumé au cimetière de l'Escarène dans les Alpes-Maritimes. 

   Le 1er mars 1949, son corps est transféré au cimetière de la Gouesnière.

    Le 07 mai 1978, une stèle est inaugurée à sa mémoire au centre de la commune en présence du Ministre de la Défense.

 Le 10 avril 2015,  date anniversaire du 70ème anniversaire de la disparition  du caporal-chef Pécro, une nouvelle stèle a été inaugurée 
sur la place qui porte le nom de ce Compagnon de la Libération.

Sources : www.ordredelaliberation.fr et archives communales - 

Louis Pottier